15 octobre 2007BienBienBien, c'est Bien Ecoutez le nouvel album des Shout out ouds 07 mai 2007Jeune entrepreneur cherche nouveau boulot. Disponible illico et très motivé.
22 avril 2007Les docteurs fument des Camels ! Onze façons d'améliorer les performances de votre mac. La plus belle, la plus drôle, la plus fine des consignes de vote a été donnée par The Lazy Sunbather. Ecoutez bien les paroles... Mesurer la pollution des autombiles avec un gros ballon gonflable. Une belle idée de WWF. 02 avril 2007Ces photos qu'on aurait aimé prendre, on peut aussi les raconter : Unphotographable
15 mars 2007Tremble Digg, tremble Le Monde, MySpace News arrive. Et ce n'est même pas une blague.
14 mars 2007David Sylvian est non seulement un excellent musicien, c'est aussi un bon photographe Plein de documentaires gratuits (et "la plupart" dans le domaine public", qu'ils disent) Au milieu d'un océan de flou, Google Maps a repéré une caravane dans le désert. 05 mars 2007La plus belle interface web du moment est sur [Self Titled]. Allez, comme à TechCrunch 25 startups to watch, selon CNNMoney Ces Américains qui aiment leurs flingues. Cartoon Brew, un blog sur le dessin animé, la BD, très bien documenté Plein de documentaires libres d'accès sur Google Video. Les petits bonhommes des passages piétons s'animent. Dommage que ce soit une pub. Des photos, en macro, d'insectes écrasés contre des pare-brises. Un agrégateur d'articles et de conseils sur le design et la gestion de weblogs : Weblog Tutorials. 26 février 2007Toi aussi joue à Lost : Fais toi même tes étiquettes Dharma Initiative De chics hôtesses de l'air d'une autre époque 12 février 2007Quand un bon journaliste se sert à merveille de la liberté de ton du blog... Quand Sarkozy fait son marché Tout le monde l'aime, c'est normal, c'est une idée géniale : The Folding Chair. Les lieux mythiques de Twin Peaks photographiés en réel : In Twin Peaks, WA.
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21 mai 2005
18 mai 2005
A Salvador, dans les rues du Pelourinho, la police touristique à chaque coin de rue. Et lorsqu'une pluie violente s'abat sur les vieux pavés, seuls restent dehors ces flics à l'allure de soldats. A l'abri dans un bar tout pourri, on regardait dehors. Des rues désertes, de vieilles pierres, un policier armé. Je n'ai jamais vu Jérusalem, mais pour moi ça y ressemblait. 15 mai 2005
C'était le bateau de Morro de Sao Paulo vers Salvador. 13 mai 2005
12 mai 2005
09 mai 2005
Sur l'écran de Lucio, superbe trentenaire à la peau foncée et aux yeux clairs, une photo de son fils glissant sur une vague. Il a souri : "il sait surfer à six ans. Il a fait mieux que moi, je me mettais debout à huit ans seulement"... A Pipa, on est vite kéké. Encore bouts de chous, les gamins ont les cheveux décolorés, marchent en bombant le torse et en roulant des épaules, et vous regardent un rien méprisants du haut de leur frimeuse indolence. Loin de l'avenue principale où leurs grands frères longilignes baladent leurs maillots taille basse Reef et leurs lunettes Quicksilver, on trouve leurs raisons d'être. Des plages où les vagues déferlent en anarchie, se fracassent à quelques mètres du bord. Des paysages de rêve, une écume persistante, un ciel gigantesque. Ils remontaient en début de soirée par les rues pavées. J'étais déjà en train de boire une caïpirinha. 04 mai 2005
Nous aurons essayé. Les avions pour Paris sont pleins, nous ne pouvions rien y changer, nous repartons cet après-midi. Hier, pour nous consoler, nous avons bu, et sommes allés à Lapa. Teatro Odisseia, nouvelle salle de concert sise dans un vieux bâtiment haut de plafond. Un groupe d'afro samba, au chanteur possédé, virevoltant, tournoyant et ricanant comme un démon. Et dans le public, une fille qui dansait comme je n'avais jamais vu personne danser, comme si elle ne touchait pas terre, comme si rien ne pouvait la brusquer, comme si elle coulait sur le réel. Le chanteur descendait dans la fosse, dansait avec elle et avec un bel adolescent aux cheveux longs. Nous étions au balcon, hypnotisés. Ce matin, le portier de l'immeuble faisait comme tous les portiers de Copacabana, il balayait devant la porte. Le fleuriste accrochait les cages de ses pinsons aux arbres de la rue. Je me suis levé à 6h du matin pour voir le quartier se réveiller. Gwenola vient de se réveiller. Dernière plage, puis Paris. Merci Aline pour nous avoir prêté ton appartement, dans cette rue pleine de vie. 03 mai 2005
La question est simple : "une compagnie aérienne sérieuse et portugaise peut elle accepter de changer pour un coût modique les billets de retour d'un couple de jeunes et bronzés Français pour qu'ils puissent profiter pour deux jours de plus de la magnifique cité de Rio de Janeiro ?" La réponse demain. Nous avons une pelletée d'arguments. Je pense que j'ai une chance avec le suivant : "On vient de me commander un article sur les vendredis dans plusieurs villes du monde, ce serait con de partir le mercredi". Sinon, après l'avoir vu pour la deuxième fois, c'est définitif : la vue sur Rio depuis la montagne du Corcovado rejoint les chutes d'Iguaçu vues d'Argentuine et la baie d'Halong dans le hit-parade des plus belles choses que j'ai jamais vues... 02 mai 2005
Ça fait toujours un peu peur de revoir un vieil amour. Trois ans que je fantasmais Rio, que je suivais, béât, les contours de mes souvenirs remodelés. C'était la ville de mes rêves, point. Mais plus nous en approchions, plus j'appréhandais les retrouvailles : allait-elle être aussi belle, est-ce que ce serait aussi fort ? Une journée passée à sourire comme un niais, à saouler Gwen d'hectolitres d'exclamations enthousiastes, je peux le confirmer : j'aime cette ville. J'aime l'indolence qui règne dans ses rues, j'aime la lumière qui s'y glisse au matin, j'aime ses vieux, j'aime ses gosses, j'aime le soleil et les nuages qui changent toutes les cinq minutes la lumière sur Ipanema, j'aime les bribes de bossa et de samba que l'on attrape au vol, les bruits qui montent jusqu'à ma fenêtre... Vous me comprendrez, je cours y replonger. En espérant toujours y croiser Marcos Valle. 01 mai 2005
Une merveille en efface une autre; une, deux, dix histoires viennent chaque jour se poser sur celles de la veille, et l'envie de raconter un moment s'estompe au fur et à mesure que l'on en vit d'autres. Je n'ai pas eu trop d'occasions d'être en ligne jusqu'ici, et souvent eu bien d'autres choses à faire que de m'asseoir face à un écran... Nous voilà à Rio la belle, arrivés cet après-midi sous un ciel qui me rappelle ma toute première soirée passée ici. Entre temps, entre quelques vols inconfortables, nous nous sommes abandonnés à la nature. Permettez moi de revenir en arrière... Ce fut d'abord, donc, le Pantanal, avec pour point d'entrée la ville de Campo Grande, dont nous ne verrons que la gare routière et l'une de ses salles d'attente à l'heure d'un soap opera qui captivait tous les passagers des bus à venir, tous âges confondus. Comme souvent, les quelques heures de bus qui suivirent suffirent à nous convaincre qu'il y a bin plus à voir que ce que nous aurons le temps d'apercevoir : plaines de savane, montagnes plates et rouges grignotées par la végétation, marécages infinis... et cette petite ville dont je ne connnaîtrai sans doute jamais le nom, dans laquelle je n'ai posé le pied que pour acheter quelques 'pão de quejo' à une vieille indienne, mais qui m'a émerveillé pour une raison toute bête : toutes les enseignes de toutes les échoppes étaient peintes à la main, à même le mur. Après le bus, après vingt minutes de taxi dans un noir complet, nous sommes arrivés à la fazenda où l'on allait nous faire découvrir une faune d'une impressionnante richesse. Il y eut des ocelots et des fourmilliers géants entr'aperçus de nuit à la lumière des projecteurs, des aras qui préféraient me mordre que de monter sur mon bras, des piranhas au bout de la ligne de Gwenola, des crocodiles qui glandent dans la boue, des toucans qui jouent les crécelles dès l'aube...<br> Un peu plus deux jours, et le souvenir d'un matin, le dernier. Gwenola devant moi, dans un canoë glissant silencieusement sur un fleuve muet, large comme une petite Seine, bordé de chaque côté d'une végétation foisonnante qui débordait en infinies plages de nénuphars occupant par endroits toute l'eau. Il n'y avait de bruit que celui des oiseaux, le bruissement des feuilles dans lesquelles les singes se balançaient. Une paix absolu... Dans la salle à manger de la fazenda, sur tous les murs, les visiteurs ont écrit, ont signé. Il y en a partout, et puisqu'il n'y a plus de place, il y a aussi un livre d'or, sur lequel les visiteurs marquent leur émerveillement. C'est un livre d'or : tout le monde y est gentil. Au milieu de ces torrents d'anour et de ces pelletées de remerciement, il y avait cependant un mot en Français. "Le plateau de desserts manque 'cruellement' de fruits". |